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                                                      Paul Devaux, Solitude (1956) 

 

Séminaire de l’@psychanalyse 2025-2026

A la brasserie Le Dôme

2, Avenue Georges Clémenceau

34000 MONTPELLIER

 

Travailler, aimer et jouir des petits bonheurs de la vie…

 

« Vive felice » (vis heureux), Domenico Scarlatti, préface aux 555 sonates, enregistrées au château d’Assas par Scott Ross, avec une de son invention.

 

Si Freud pose sur la ligne d’horizon de la cure analytique le but de travailler et aimer, nous pouvons ajouter : jouir des petits bonheurs de la vie. Pour ce qui est du bonheur avec un grand B, nostalgie increvable d’une jouissance totalitaire, « interdite à qui parle comme tel. » (J. Lacan, « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien », Écrits, Paris, Seuil, 1966), évidemment c’est râpé.

A propos du travail Freud de préciser : «L’activité professionnelle procure une satisfaction particulière quand elle est librement choisie, donc qu’elle permet de rendre utilisables par sublimation des penchants existants, des motions pulsionnelles poursuivies ou constitutionnellement renforcées. » Ce qui s’oppose fondamentalement à la conception capitaliste du travail et de la souffrance qu’il engendre. Critique déjà formulée par Marx. D’où la question politique qu’on ne saurait évacuer, liée à l’exploitation de l’homme par l’homme.

Et Marie Jean-Sauret de préciser, De la politique et de la psychanalyse, pas sans l’amour. (érès, 2023).

Bien loin de La Folie du bonheur (L’Harmattan, 2024) qui agite nos contemporains, Freud d’indiquer la voie d’une certaine sagesse « La psychanalyse, ça ne sert pas à être heureux ; ça sert à passer d’une souffrance névrotique à un malheur banal. »

Ce qui n’empêche pas de goûter quelques petits bonheurs, à la façon du personnage de Paul Auster : « Il trouve extraordinaire que, certains matins, juste après son réveil, quand il se penche pour lacer ses chaussures, un flot de bonheur l’envahisse, un bonheur si intense, si naturellement en harmonie avec l’univers qu’il prend conscience d’être vivant dans le présent, ce présent qui l’entoure et le pénètre, qui l’envahit soudain, le submerge de la conscience d’être vivant. » (Paul Auster, L’invention de la solitude, 1982)

Les samedi matin de 9h à 12h30

Le séminaire se déroule désormais à la brasserie du Dôme.

Entrée libre.

Mail : apsychanalyse@gmail.com

Le site de l’association : http://www.apsychanalyse.org

 

Séance de rentrée, le samedi 20 septembre, Stéphane Terrier, psychanalyste à Caen,  présentera son ouvrage Dans les mots de Freud (Éditions le Retrait, 2024) Ce livre invite à relire Freud, à y relire l’intraduisible qui ne se donne à lire que dans la mise en mots, aux confins de ce que tout discours peut dire, de tout ce qu’il dit à ne pas pouvoir le dire. Seul un retour à la langue de Freud peut redonner aux concepts psychanalytiques la fraîcheur de leur trouvaille et les échos énigmatiques et néanmoins évocateurs qu’ils peuvent trouver chez chacun. Les mots prennent en effet sens de ne surgir que dans un entre-les-langues où se joue l’humanisation pour chacun de son rapport à soi et aux autres. La découverte de l’inconscient freudien est indissociable de la redécouverte que chacun peut en faire, non pas comme l’adhésion à une théorie toute faite mais comme le chemin de l’impossible mise en mot, de l’impossible traduction, que chacun peut emprunter à la suite de Freud.

 

 

25 octobre, Alli Abdool Raman (Nîmes), Art thérapie et éducation spéciale.

 

22 novembre, Jean-Christophe Contini (Lausanne), La pulsion muette.

 

13 décembre, Ines Khallil (Montpellier), Le pacte écrivain-lecteur.

 

17 janvier, Monique Lauret, L’inceste fraternel (éres, 2024), avec Isabelle Pignolet de Fresnes et Joseph Rouzel

 

14 février, Luc Diaz, En el aire conmovido.

 

21 mars, Jerôme-Evariste Terrier

 

11 avril, Daniel Sartor

 

23 mai, Joseph Rouzel, Patchwork de psychanalyse. Le peu de réalité (L'Harmattan, 2026).

 

20 juin, Jacques Cabassut, Faire le Jacques (Éditions Le Retrait, 2026).

© 2019/2020 par L'@psychanalyse

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